Semaine de la langue française et de la francophonie

Une semaine comme peu d’autres : La semaine de la langue française et de la francophonie

🗓 : 20 mars 2023 – 25 mars 2023

Cérémonie de remise des prix du
concours scolaire « Dis-moi dix mots »

En mars dernier, durant la semaine du 20 au 25, j’étais invité par la Délégation générale à la langue française et aux langues* de France du Ministère de la Culture à passer la semaine dans la capitale parisienne à l’occasion de la Semaine de la langue française et de la francophonie.

Franchement, c’est une invitation comme on en reçoit peu dans une vie. C’était réellement une semaine que j’attendais avec une grande impatience. Toute une semaine à Paris, c’est déjà quelque chose que j’expérimente assez rarement, mais en plus pour assister à divers événements avec le Ministère, c’est d’autant plus rare et réjouissant. J’embarque le lundi pour une semaine d’enfer, qui commence dès le jour même au soir. En fait, c’est même pire que ça : j’avais un examen d’allemand à la fac le lundi matin jusque 11h30, pour prendre mon train peu après 12h. Et ce pour déposer mes affaires au lieu auquel je loge pour repartir immédiatement vers Paris pour une soirée … incroyable !


Lundi 20 mars 2023

Après une arrivée quasiment millimétrée à la seconde à Paris, les bagages déposés, direction le théâtre Edouard VII, dans le neuvième arrondissement. Si vous n’avez jamais vu de salle de théâtre comme celle-ci, difficile de vous la décrire. Elle est … rouge ! Très rouge. Tout à l’intérieur est sublime, du sol au plafond.

Catherine Dolto

Je sais un tout petit peu à quoi m’attendre. Mais vraiment : un petit peu. C’est à dire que j’ai un nom d’événement ; Un gala en hommage à Raymond Devos. Je sais la présence de Catherine Dolto et Éric Antoine (que j’ai d’ailleurs vu rentrer dans la salle de spectacle, étant arrivé 45 minutes en avance). Là déjà, j’étais ravi puisque c’est un artiste que j’apprécie énormément et que je n’avais jamais eu l’occasion de voir hors des écrans. Je sais aussi que Muriel Robin sera présente pour recevoir un prix, ainsi que Alex Lutz. Mais plus que ça, je ne sais rien.

En arrivant sur place, j’étais très en avance, en effet. Mais ça m’a laissé beaucoup de temps pour apprécier l’architecture extérieure du bâtiment et la place magnifique qui se trouve juste devant. J’ai rapidement prit ma place dans la file d’attente qui s’est formée, quasiment tout à l’avant. Pour m’occuper, je trainais évidemment sur les réseaux, pour informer mes amis et ma famille de mon arrivée sur place. Et de temps en temps, je tournais la tête en arrière pour voir les gens derrière moi. Mais une fois, j’ai tourné la tête et j’ai vu un visage familier… « Mais c’est Isabelle Morini-Bosc ?! », j’ai pensé. Oui, elle aussi était présente.

Muriel Robin et Alex Lutz

Rapidement installé dans la salle après avoir récupéré mon billet, j’ai une super place, juste devant la scène, et totalement sur le côté. Quelques minutes seulement ont le temps de s’écouler avant que Bernard Cerquiglini, grand linguiste membre du comité scientifique du Larousse ne vienne s’asseoir à ma droite. Je n’en reviens pas tout de suite. Mais le plus fou reste à venir, et je ne le sais pas encore. Le temps de réaliser qu’entrent dans la salle William Leymergie et Sophie Davant. Le choc ne passe décidément pas. Mais où suis-je ? C’est incroyable. Et la plus grande surprise ? Nagui. Il passe juste à ma gauche, me salue d’un « Bonsoir », sa femme également, et s’assoit juste devant moi. Littéralement. Pour le grand fan de N’oubliez pas les paroles que je suis, c’est une chance mais surtout, à nouveau, un choc duquel je ne me remet pas tout de suite.

« La semaine commence bien » me dis-je. Mais maintenant, place au spectacle ! La soirée commence par Éric Antoine, maître de cérémonie, qui nous propose quelques tours d’illusion. Ensuite, un groupe d’acteurs et humoristes reprennent des textes de Raymond Devos.

Une vraie soirée fantastique, en beauté. C’était un spectacle fort intéressant et très amusant. Il restera un souvenir que jamais je n’oublierai tant j’étais sous le choc. En fin de soirée, Muriel Robin et Alex Lutz (ci-dessus) recevaient un prix de la part du ministère de la Culture.

La soirée terminée, il faut encore rentrer … en métro. Mais quel bonheur de retrouver un lit pour se reposer après une telle journée.


Mardi 21 mars 2023

Pour la journée du mardi, qui commence doucement le matin par une virée aux galeries Lafayette, pour admirer Paris de haut depuis la terrasse, et faire un brin de shopping.

L’après-midi avait lieu, à l’Institut de France, une table ronde autour de « Le français, affaire de tous », avec la présence de Rima Adbul Malak, ministre de la Culture.

Paul de Sinety, délégué général à la langue
française et aux langues de France
et Céline Calvez, députée.
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture.
Toute la table ronde, dont Jacques Toubon.
Madame la ministre et Xavier Darcos,
chancelier de l’Institut de France.




















C’était une très belle après-midi, dont je n’oublierai jamais l’existence. Je crois que c’était un des plus beaux jours de ma vie. [M’enfin, c’était l’une des plus belle semaine de ma vie…]

Mercredi 22 mars 2023

Mercredi, du repos s’impose. (Non, en fait, il n’y avait simplement pas d’événement de prévu pour moi dans le thème de la semaine de la langue française et de la francophonie.) Ainsi, j’en ai profité pour aller manger avec une connaissance dans un lieu des plus hors du commun.

Pingwoo, un restaurant que je vous recommande vivement.

Miam !

Jeudi 23 mars 2023

Les fauteuils, sous la coupole

Jeudi, journée de grève, raison pour laquelle l’événement prévu pour le matin a été reporté. [ndlr. Il a depuis eu lieu, le 1 juin, et j’en parle ici comme s’il avait bien eu lieu le 23 mars.] Cet événement, c’est la remise des prix du concours scolaire « Dis-moi dix Mots ». Remise des prix qui a lieu dans l’une des plus belles salles de l’Académie française et de l’Institut de France, la grande salle des conseils.

C’était une cérémonie hors du temps, pour moi en tout cas, ayant conscience de la chance inestimable d’avoir l’invitation et l’autorisation de pénétrer dans ces lieux chargés d’histoire. L’évènement s’est poursuivit, après le passage au micro de chaque classe pour présenter son projet, par une visite de la coupole de l’Académie française, sous laquelle sont présent les mythiques fauteuils verts. L’occasion pour nous d’y prendre place, pour la premier (et sans doute dernière) fois de notre vie.

Barbara Cassin, interviewée par des enfants

Une fois sortis de la coupole, après une visite privée par une guide de l’Institut de France, un buffet attendait les lauréats (et moi !) pour célébrer la victoire. Et la surprise n’était point terminée : les académiciens nous attendaient dehors pour prendre une photo avec les classes vainqueurs ! Une chance d’avoir ainsi pu croiser Michael Edwards, Dany Laferrière, Frédéric Vitoux et Barbara Cassin…

Geneviève Brisac, interviewée pour
le Ministère de la Culture

En quelques mots pour conclure, c’était un moment que je n’oublierai réellement jamais. C’est la chance d’une vie de pouvoir vivre ça. Alors j’aimerais sincèrement remercier, bien que je doute qu’ils ne passent pas là, Rima Abdul Malak, Pas Ndiaye, Hélène Carrère-d’Encausse et Annick Lederlé pour leur invitation chaleureuse à participer à cet événement en tant qu’invité extérieur au concours. Jamais de ma vie je n’aurais pu imaginer être un jour sous la coupole de l’Académie française, assis sur un fauteuil vert. Sur le moment, j’étais vraiment loin de réaliser le moment présent. J’étais à des milliers de kilomètres de ce que je ressens aujourd’hui, en repensant à cette journée.

Vendredi 24 mars 2023

Le dernier jour de cette semaine folle, vendredi 24 mars, était rythmé d’un seul événement, en soirée, à la Bibliothèque nationale de France. « Parler en Bouche », les temps forts de la semaine de la langue française et de la francophonie. Alors, pour occuper ma journée, et parce que Paris regorge de choses formidables à découvrir, je me suis rendu dans plusieurs musées au fil de la journée.

La statue de cire de la reine Elisabeth II

J’ai commencé ma journée par le très réputé Musée Grévin, que je n’avais encore jamais eu l’occasion de visiter, malgré mes nombreuses venues à Paris. C’est un musée qui vaut franchement le détour, bien que son prix soit élevé.


Le deuxième et dernier musée de la journée était celui de la franc-maçonnerie, dans le bâtiment du Grand Orient de France. C’est un musée qui vaut également l’arrêt, mais qui est plutôt axé sur l’histoire, discipline dont je suis moins fan. J’y ai tout de même passé un bon moment, à prendre quelques photos.

En soirée, après une journée déjà bien chargée, avait lieu l’événement « Parler en bouche », événement de clôture de la semaine de la langue française et de la francophonie, dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale de France. Outre le lieu qui en lui-même est déjà très impressionnant, la soirée fût une vraie réussite. Peu de monde constituait le public, mais l’auditoire était également présent sur internet pour suivre l’événement qui était diffusé en direct.

Roukiata Ouedraogo et Monique Proulx étaient invitées à une table ronde autour des régionalismes et du français hors de France.

Après cette soirée, c’était déjà l’heure du retour, encore dans la nuit.


Roukiata Ouedraogo et Monique Proulx

Pour conclure

Ainsi, pour conclure ce billet de blog qui ma foi est plutôt long, il me faut revenir sur cette semaine folle que j’ai eu l’extrême chance de vivre.

Sur le thème du français et de la francophonie, c’était non seulement l’occasion d’en apprendre un maximum sur des sujets variées, mais aussi de vivre un moment en immersion dans la francophonie actuelle. Si c’était à revivre, je dirais un grand oui !

À vous qui m’avez lu, merci. J’espère que mon récit n’était pas trop ennuyeux. La ligne directrice de ce blog, c’est avant tout de ne rien relire, et d’envoyer tel que mon flot de pensées sort de mon clavier. L’idée n’est pas d’en arriver à quelque chose de travaillé et de littéraire, mais juste de raconter mon vécu, pour en garder une indélébile trace.

Alors, à bientôt pour un récit nouveau.





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