Ce week-end, j’étais convié par Delphine Montagne, collègue Wikimédienne en résidence à Lyon à participer à l’événement State of the map, rassemblement des contributeurs et contributrices à OpenStreetMap, également à Lyon.
Un domaine nouveau, tout a découvrir
Avant ce week-end, je n’avais que brièvement entendu parler de l’outil OpenStreetMap, assez cependant pour comprendre son objectif et son utilisation massive par des applications et services tiers. Mon objectif personnel, lors de ce week-end découverte, est d’apprendre à utiliser l’outil ainsi que d’y contribuer à mon échelle. Je viens avec ces deux envie de montée en compétence qui me serviront et seront au service ensuite de ma résidence Wikimédia à Strasbourg.
En effet, Wikimédia et OpenStreeMap (abrégé OSM) sont deux écosystèmes proches et communicants. Certain•es contributeur•trices de l’un le sont également de l’autre. De plus, Wikipédia utilise OSM pour proposer les cartes de ses articles.
Lyon, une ville non encore découverte
Arrivé la veille à Lyon, le jeudi dans la soirée, et après avoir découvert la vue fantastique de ma chambre d’hôtel, j’en ai profité pour faire un peu de tourisme, accompagné par un guide local. C’était pour moi une première fois sur place.
Hop ! (Gardons quelques bases alsaciennes.) Une fois mes affaires déposées, j’ai filé vers le musée des Confluences pour en découvrir les environs. Mais l’escapade fût de courte durée, l’heure du repas approchant déjà.
State of the map
Nous avions rendez-vous assez tôt, sur les coups de 8h30, pour commencer par un café d’accueil, juste après avoir récupéré nos badges. Récupéré et guidé par Delphine, membre de l’équipe d’organisation de l’événement, je ne pouvais pas me perdre.
Je récupère, sur la table de bienvenue, un programme imprimé et m’empresse de le découvrir et de faire ma sélection, étant donné que plusieurs présentations se déroulaient en simultané dans des salles différentes. Le vendredi matin, je choisis la découverte : Qu’est-ce qu’OpenStreeMap et Atelier de contribution. Rien de mieux pour satisfaire mes objectifs du week-end.
Contribuer à OpenStreetMap
Pour l’atelier de contribution, nous avons évidemment dû nous rendre sur le terrain pour observer les environs. Plusieurs zones étaient proposées pour que nous ne cartographions pas deux fois les mêmes choses. Avec mes deux autres collègues, nous sommes tombés sur la Petite rue de Monplaisir et sur la rue Saint-Hippolyte. Pour l’orthographe de la deuxième, aucune certitude. Nous avons découvert sur place d’un air amusé que deux panneaux de la ville se contredisent : l’un affirme Saint-Hippolyte quand l’autre nous dit Saint-Hyppolyte.
Au final, nous avons décidé de conserver l’orthographe actuelle Saint-Hippolyte qui revenait le plus souvent sur le mobilier urbain.
Dans ces deux rues, notre objectif était de repérer tout objet pérenne qui ne figurait pas sur la carte OSM. Par exemple, des lampadaires, des arbres, des parkings pour vélos, pour motos… Enfin bref, tout !
Nous avons repéré plusieurs objets manquants, dont trois arbres desquels nous avons dû noter l’essence précise. Pour être complet, nous aurions également dû relever leur circonférence et leur hauteur, mais nous ne sommes pas allé jusque-là.
De retour en salle de formation, ordinateurs ouverts, nous avons mis en ligne les données sur OSM pour qu’elles puissent apparaître sur la carte seulement quelques minutes après.
Maintenant, je sais contribuer !
Une deuxième journée, plus technique
La deuxième journée, du samedi 29 juin était plus technique et les conférences m’ont beaucoup moins parlé. Non par manque d’intérêt mais sans doute d’érudition dans le domaine, preuve que j’en ai encore beaucoup à découvrir. Enfin, c’est quelque chose que je trouve positif : je m’ennuierais sans ne rien n’avoir plus à apprendre !
Sur les coups de midi, il est déjà temps de partir, non sans avoir emporté quelques goodies et documents qui serviront ma résidence. Un tour rapide par la case repas avant de monter dans le train et achever ce week-end en beauté.
Peut-être à l’année prochaine, SOTM !
⬇️ L’anecdote du train (cliquez pour dérouler)
Évidemment, un voyage n’est rien sans une anecdote croustillante à raconter. Content que vous aillez cliqué sur le menu déroulant pour la découvrir.
Installé dans le train, tout se passe plutôt bien la première heure. Mais c’est ensuite que je remarque que mes mains sont moites, que je commence à transpirer. Je patiente quelques instants dans le doute, mais je commence à voir d’autres passagers agiter une feuille devant leur visage : visiblement ce n’est pas que mon ressenti.
En fait, la climatisation de mon wagon est en panne et la température ne fait que monter en flèche depuis quelques instants, jusqu’à devenir difficilement supportable.
Ce n’est que trente minutes plus tard que l’équipe de la SNCF est venue nous voir pour nous l’annoncer et chercher une solution. Finalement, nous serons déplacés pour rejoindre d’autres wagons dans lesquels la climatisation est fonctionnelle. Belle fin de l’histoire !