Le 7 mai 2024, l’artiste illustrateur Tom Gauld était de passage à Strasbourg, à la bibliothèque universitaire du Studium, sur le campus de l’Esplanade. D’abord dans l’après-midi lors d’une conférence tout public pour parler de son travail et plus tard dans la soirée pour le vernissage de l’exposition qui lui est consacrée dans les murs de la bibliothèque, l’artiste s’est déplacé depuis Londres où il vit. L’auteur de bande dessinées propose des strips complètement décalés (comme le dit Le Monde dans son article) dans différents périodiques renommés comme The New Yorker, le New York Times ou le Guardian. Il a par ailleurs été récompensé par plusieurs prix, dont deux prix Eisner et deux sélections officielle Festival d’Angoulême.
Plus d’une vingtaine de personnes se sont déplacées pour écouter Tom Gauld nous expliquer son processus créatif, des premiers croquis dans son carnet, qu’il garde toujours avec lui, jusqu’à la publication, en passant par la traduction, l’édition, etc. Nous étions accueillis dans les locaux du collège doctoral européen, à deux pas de la bibliothèque du Studium qui accueille l’exposition La revanche des bibliothécaires, du même nom que le dernier ouvrage publié par l’auteur aux éditions 2024.
sauf illustrations de Tom Gauld, tous droits réservés à l’auteur.
Ensuite, le convoi s’est dirigé, sous une fine pluie, vers le bâtiment voisin afin d’admirer l’exposition, dans la salle In Quarto de la bibliothèque. L’auteur s’est installé dans la salle afin de proposer une séance de dédicaces. Certain·es sont venu·es avec leurs ouvrages, d’autres se les sont procurés sur place, sur le stand des éditions 2024, installé pour l’occasion.
Tom Gauld était en dédicace à la bibliothèque du Studium, à Strasbourg
À partir de 18h, la foule s’est rassemblée pour le vernissage de l’exposition, autour d’un verre et de petites gourmandises. D’abord les discours, puis le pot. C’était un moment important, tant pour l’équipe que pour moi. J’attendais cette soirée depuis quelques semaines déjà.
J’ai profité de l’événement pour prendre des photos (galerie plus haut dans l’article), après mon investissement dans deux nouveaux objectifs, un Nikon AF-S Nikkor 50mm f/1.4G, principalement pour faire du portrait et un Nikon AF-S Nikkor 24-70mm f/2.8G IF-ED, en prévision du festival des Alpagas bleus en juillet à Saverne. Les photos réalisées pendant la soirée seront utilisées par le service des bibliothèques de l’Université pour leur communication (le post Instagram que j’ai réalisé en partenariat avec eux ci-dessous) et seront importées sur Wikimédia Commons en licence libre CC-BY-SA 4.0.
En plus de la salle In Quarto, l’exposition s’invite un peu partout dans la bibliothèque. Sur les machines à café, sur les casiers, les portes, dans les moindre recoins, Tom Gauld est là ! Dans les étages par exemple, sur les rayonnages, j’ai repéré l’illustration suivante (photo ci-dessous), scindée sur cinq rayons. Elle m’a beaucoup fait rire.
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Avant cette exposition, qui m’a d’ailleurs beaucoup fait rire avec le passage incessant des grands panneaux devant mon bureau lors de l’installation, je ne connaissais pas du tout le travail de Tom Gauld. Mais c’est une très belle découverte ! J’ai profité de l’occasion pour me procurer trois de ses ouvrages : La revanche des bibliothécaires que j’ai conservé pour ma bibliothèque personnelle après l’avoir fait dédicacer, Vous êtes tous jaloux de mon jetpack et Le département des théories fumeuses que j’ai acheté pour offrir à des amis également fans du travail de l’artiste.
Je garde un très bon souvenir de cette journée, et reste triste que l’exposition dans la salle In Quarto soit déjà en cours de désinstallation. J’ai découvert un superbe artiste dont je vais suivre l’évolution du travail et les publications futures.
À bientôt pour de nouveaux blogging’s !